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Sujet: Un peu de ciné payant? Mer 29 Juin - 14:56
Un été pour (re)découvrir les grands classiques du cinéma ! Du 29 Juin au 31 août 2022
Plusieurs films rénovés de Pasolini, je vais peut-être tenter de me remettre du choc Salo...
Semaine du 6 juillet
-Mamma Roma de Pier Paolo Pasolini / Italie / 1962 / 1h56 / VOST -Accattone de Pier Paolo Pasolini / Italie / 1961 / 1h55 / VOST
Semaine du 20 juillet
-L'évangile selon Saint Matthieu de Pier Paolo Pasolini / Italie, France / 1964 / 2h17 / VOST -Oedipe Roi de Pier Paolo Pasolini / Italie / 1967 / 1h50 / VOST -Médée de Pier Paolo Pasolini / Italie, France / 1969 / 1h50 / VOST -Des oiseaux petits et grands de Pier Paolo Pasolini / Italie / 1966 / 1h39 / VOST -Enquête sur la sexualité de Pier Paolo Pasolini / Italie / 1964 / 1h30 / VOST
Semaine du 31 août
Théorème de Pier Paolo Pasolini / Italie / 1968 / 1h38 / VOST
Quinine
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Sujet: Re: Un peu de ciné payant? Mer 29 Juin - 20:00
Au cinéma, donc ?
p'tite lyonnaise
Messages : 19935 Date d'inscription : 28/01/2011 Localisation : Devinez!
Sujet: Re: Un peu de ciné payant? Jeu 30 Juin - 7:01
Quinine a écrit:
Au cinéma, donc ?
Pour le moment oui, mais il y aura sans doute des DVD par la suite...
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Sujet: Re: Un peu de ciné payant? Ven 15 Juil - 9:43
C'est plus ou moins le coffret dont je te parlais.
p'tite lyonnaise
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Sujet: Re: Un peu de ciné payant? Mar 26 Juil - 5:58
C'est plus que moins, c'est l'ensemble des films restaurés! Et si tu as un lecteur Blu-Ray tu peux précommander, mais je ne pense pas qu'ils sortent en DVD...
Messages : 19935 Date d'inscription : 28/01/2011 Localisation : Devinez!
Sujet: Re: Un peu de ciné payant? Jeu 25 Aoû - 8:59
Quinine
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Sujet: Re: Un peu de ciné payant? Jeu 25 Aoû - 9:20
J’y pense : j’ai vérifié, toujours pas de nouvelles de La Maman et la putain en DVD…
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p'tite lyonnaise
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Sujet: Re: Un peu de ciné payant? Ven 26 Aoû - 8:50
Films en pagaille et embouteillage monstre dans les salles : le cinéma français est-il masochiste ? Analyse Par Olivier De Bruyn Publié le 24/08/2022 à 13:30
Alors que le box-office affiche un profil désespérément bas depuis de longs mois, le cinéma français prend des risques en cette rentrée en proposant chaque semaine un nombre délirant de films sur les écrans. Malgré cette surabondance inévitablement nocive, de nombreuses fictions tricolores donnent pourtant de bonnes raisons de croire en des lendemains qui chantent plus juste. Explications. Même les cinéphiles les plus passionnés (et les plus fortunés) n’auront pas le temps de tout voir. À compter de la fin du mois d’août et jusqu’à début novembre – au moins ! –, les films français jouent des coudes chaque semaine dans les salles et prennent le risque de s’entretuer façon cannibalisme en obéissant à une mécanique folle et à une logique d’occupation des écrans qui… n’a rien de logique.
Cette anarchie dans l’exploitation est malheureusement de mise depuis que les cinémas ont fermé de longs mois ces deux dernières années pour cause de pandémie. Encombrés par les films restés dans leurs cartons durant ces périodes de disette et pressés de dévoiler leurs nouveautés, les distributeurs sortent leurs « produits » dans le plus grand désordre et provoquent un embouteillage monstre dans les salles qui ne sert les intérêts de personne.
N’EN JETEZ PLUS ! Qu’on en juge, dès la semaine prochaine, le 31 août, sortiront simultanément deux films d’auteur s’adressant rigoureusement au même public – Avec amour et acharnement de la vétérante Claire Denis et Les cinq diables, de la juvénile Léa Mysius – ainsi que deux fictions plus « populaires » évoluant dans le registre de la comédie non abêtissante : La dégustation, de Ivan Calbérac et La page blanche, de Murielle Magellan. Pour ne rien dire des fictions venues d’autres contrées géographiques et cochant elles aussi les cases de l’auteurisme « pointu » ou du divertissement globalement recommandable.
Risque similaire d’overdose les semaines du 7 et 14 septembre avec, pour n’évoquer que les films français, la distribution de Revoir Paris, de Alice Winocour, avec Virginie Efira, Tout le monde aime Jeanne de Céline Devaux, avec Blanche Gardin, Kompromat, de Jérôme Salle, avec Gilles Lellouche, Le tigre et le président, de Jean-Marc Peyrefitte, avec André Dussollier, Rodéo, de Lola Quivoron, Chronique d’une liaison passagère de Emmanuel Mouret, avec Sandrine Kiberlain, Citoyen d’honneur de Mohamed Hamidi, avec Kad Merad, À propos de Joan, de Laurent Larivière, avec Isabelle Huppert. On reprend sa respiration et on en reste là… même si cette liste fastidieuse est loin d’être exhaustive.
DIRECTION : CASSE-PIPE Cette surabondance de « biens », qui ne se démentira pas les semaines suivantes, n’a rien à envier à l’inflation annuelle du côté de la rentrée littéraire. Elle dessert évidemment la cause des meilleurs films qui peineront à faire parler d’eux dans le grand délire promotionnel et celle des cinéastes qui, victimes de la rotation infernale des fictions sur les écrans, vont essuyer des échecs cinglants qui, pour certains d’entre eux, auraient probablement pu être évités si les films étaient distribués de façon plus cohérente.
Masochiste, le cinéma français qui envoie ses productions au casse-pipe dans un contexte déjà sinistré ? On peut légitimement s’interroger. Et les accidents industriels prévisibles donneront malheureusement du grain à moudre aux (nombreux) commentateurs ronchons qui, eux aussi singulièrement masochistes, aiment entonner des refrains sinistres sur la mort du cinéma en salles et sur l’élitisme coupable d’une production hexagonale qui, c’est bien connu, mépriserait le grand public.
SUS AUX CLICHÉS ! Des refrains aussi absurdes que dangereux. Il faut le rappeler : en 2019, dernière année « pleine » avant l’épidémie, les salles de cinéma françaises ont comptabilisé 213,3 millions d’entrées, soit le meilleur score depuis… 1966 (234,2 millions) et la sixième année consécutive au-dessus de la barre des 200 millions d’entrées. Le tout avec une part de marché pour les films français de 35 %, un cas unique dans le monde où, en règle très générale, les blockbusters hollywoodiens écrasent tout sur leur passage.
Frappé de plein fouet, comme d’autres secteurs (en premier lieu le théâtre), par la pandémie et les bouleversements dans la « consommation » de la culture, le cinéma français en salles souffre, mais les chiffres, n’en déplaise aux grincheux, ne donnent pourtant pas que des raisons de déprimer. Plusieurs films hexagonaux ambitieux ont ainsi attiré le public en masse depuis le début de l’année même si, en d’autres temps, leur succès aurait probablement été bien plus conséquent.
Parmi eux, En corps de Cédric Klapisch (1,2 million d’entrées), Un autre monde le film social magistral de Stéphane Brizé (484 000 entrées), Les jeunes amants la bouleversante histoire d’amour de Carine Tardieu (393 000 entrées), Les promesses la fiction politique singulière de Thomas Kruithof. Cet été encore, La nuit du 12, l’impeccable film noir de Dominik Moll, a rencontré un franc succès et a d’ores et déjà rassemblé près de 400 000 spectateurs, carrière en cours. Croisons les doigts pour que les meilleurs films français de la rentrée, sur lesquels nous reviendrons prochainement, connaissent un destin similaire.
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p'tite lyonnaise
Messages : 19935 Date d'inscription : 28/01/2011 Localisation : Devinez!
Sujet: Re: Un peu de ciné payant? Jeu 16 Mar - 8:22
Miam...
Quinine
Messages : 21997 Date d'inscription : 28/05/2009 Localisation : Nice, very nice
Sujet: Re: Un peu de ciné payant? Jeu 16 Mar - 9:16
¡Ten cuidado! Despuès te sácan los ojos.
Dernière édition par Quinine le Ven 24 Mar - 8:39, édité 1 fois
p'tite lyonnaise
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Sujet: Re: Un peu de ciné payant? Jeu 23 Mar - 8:23
"Le Bleu du caftan" au cinéma : quand Maryam Touzani filme le Maroc libre Par Olivier De Bruyn
Elle a de la suite dans les idées et, sans faire de bruit, ne cesse de dénoncer (et de bousculer) les tabous qui verrouillent son pays natal, le Maroc. En compagnie de son mari, le réalisateur Nabil Ayouch, Maryam Touzani a d’abord coécrit les scénarios de plusieurs films importants, notamment Much Loved (2015), film secouant sur la prostitution à Marrakech. Cette fiction âpre et réaliste fut interdite de diffusion au Maroc pour cause, dixit les censeurs, « d’outrage grave aux valeurs morales et d’atteinte flagrante à l’image du royaume ». Rien que ça…
Également réalisatrice, l’audacieuse Maryam Touzani nous avait séduits en 2019 avec son premier film, Adam : une merveille de délicatesse où elle dressait le portrait d’une jeune femme enceinte hors mariage et, de ce fait, victime de l’opprobre et de la marginalisation.
La cinéaste récidive avec Le Bleu du caftan. Une nouvelle pépite où elle examine avec pudeur les relations entre Mina (Lubna Azabal) et Halim (Saleh Bakri), couple marié de longue date qui travaille dans une boutique de tissus de la médina de Salé.
La maladie de Mina, l’homosexualité de Halim (évidemment vécue dans la clandestinité) et l’apparition d’un jeune apprenti bouleversent les relations du duo et entraînent le récit dans des directions inattendues. Avec un sens de la suggestion élevé au rang des beaux-arts, Maryam Touzani, façon rébellion dans un gant de velours, signe un film tout en murmures sur le droit d’aimer librement et sur la complicité profonde au sein d’un couple. « J’aime les non-dits et ne pas mettre des mots sur tout explique la cinéaste. Dans mes films, je cherche toujours à me débarrasser du superflu et de l’explicatif. » Surtout, qu’elle ne change rien.
Ce film est sorti hier dans 3 salles lyonnaises, mon ciné n'en fait pas partie, je doute que ce manque de succès soit lié aux mouvements sociaux actuels
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p'tite lyonnaise
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Sujet: Re: Un peu de ciné payant? Mar 19 Sep - 7:40
La réalisatrice autrichienne Jessica Hausner met en scène un inquiétant internat où s’agitent des enfants de nantis et une enseignante manipulatrice qui milite pour l’abstinence alimentaire. Malgré ses préciosités, cette fiction grinçante sur les nouvelles religions pseudo-écolos et leurs adeptes ne laisse pas indifférent.
Les supporters extatiques de la « pureté » et de l’écologie radicale sont rhabillés pour l’automne et pour toutes les autres saisons. Dans Club Zero, film énigmatique et malaisant, la cinéaste autrichienne Jessica Hausner (Lourdes, Little Joe) brouille sciemment les repères temporels, mais le monde qu’elle décrit, pas de doute, ressemble comme deux gouttes d’eau (saumâtre) au nôtre.
Bienvenue – si l’on ose dire – dans un internat ultramoderne où la bonne humeur, l’harmonie et l’excellence ne semblent jamais devoir être remises en cause. Dans cet établissement haut de gamme fréquenté exclusivement par des adolescents de la haute société, une nouvelle enseignante, Miss Novak, dispense ses premiers cours et est rapidement adulée par ses élèves grâce à son charisme et à ses méthodes pédagogiques novatrices. Prof de nutrition, une matière à la mode, la jeune femme (campée par la plus que parfaite Mia Wasikowska) entend bousculer les habitudes quotidiennes de son public et incite ce dernier à « manger en conscience » (sic) afin de combattre la surconsommation et de sauver notre planète.
Manger moins, voire ne plus manger du tout : tel est le programme respecté progressivement à la lettre par les adeptes de l’enseignante : des jeunes gens en uniforme qui considèrent la viande et même le concombre comme des armes de destructions massives (« Le vegan, c’est fini », disent-ils). Ces très pâles héros ne grignotent plus rien et, en conséquence, mettent leur vie en danger. Accessoirement, ces filles et garçons refusant la « pollution alimentaire » suscitent inévitablement des angoisses chez leurs parents jusqu’alors très heureux d’avoir abandonné leurs mômes dans cette institution si recommandable, mais désormais épouvantés de les voir ainsi « possédés » par l’obsession de l’abstinence. Fidèle à son style hypnotique et à son humour distancié, Jessica Hausner a été reçue très fraîchement lors du dernier festival de Cannes où son film figurait en compétition. Même si Club Zero ne tient pas toutes les promesses de son alléchant scénario et use et abuse des répétitions, cette fiction incisive et incorrecte ne méritait pas d’être accueillie avec un tel mépris.
Avec son enseignante gourou et ses gamins anorexiques fanatisés au nom d’un « bien » évidemment indiscutable, la cinéaste trousse une sorte de conte de fées moderne et macabre qui, hélas, ne manque pas de pertinence. « La volonté́ de contrôler l’alimentation a toujours fait partie intégrante des religions », explique avec justesse Jessica Hausner dans sa note d’intention. Tout l’intérêt de son Club Zero est de décortiquer avec un féroce appétit les us et coutumes des nouvelles religions d’aujourd’hui.
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p'tite lyonnaise
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Sujet: Re: Un peu de ciné payant? Mar 5 Déc - 12:26
Il sort au Comoedia, je pense que... batiment-5-ladj-ly-
Evidement c'est tout le coffret et il faut attendre encore un peu , mais si tu aimes Eustache...
Quinine
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Sujet: Re: Un peu de ciné payant? Lun 29 Jan - 12:27
Merciii pour la bonne nouvelle ! Enfin ! Précommandé ! (Et figure-toi que j'y ai encore pensé hier soir..)
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p'tite lyonnaise
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Sujet: Re: Un peu de ciné payant? Mar 6 Fév - 18:13
Aujourd'hui sortie de
Il est évidement au Comedia... Peut-être que j'irai le voir la semaine prochaine, j'attend de lire des critiques spectateurs, parce que 2h32 de VOST sans aucun repère linguistique...
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p'tite lyonnaise
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Sujet: Re: Un peu de ciné payant? Lun 4 Mar - 18:14