Le fil de notre Catherine

Je croyais que c'était un cliché de roman ou de film de série B, ce genre d'impression, mais en arrivant dans l'Île, j'ai vraiment pensé une seconde que ce n'était qu'un mauvais rêve et que la bande était au complet. Tu parles...
Catherine, mon amie Catherine, tu vas me manquer avec tes emballements, ton (parfois) mauvais caractère, tes passions, tes paradoxes, ton amour des chats et des lettres... Je ne sais même pas pourquoi j'écris tout ça : tu ne le liras pas. Enfin, va savoir : je ne crois qu'au paradis des chats mais, une supposition que, sur le départ, tu te sois transformée en minette, histoire d'aller retrouver Zéphyr et les autres chats de ta courte vie...
Je ne sais plus exactement comment je t'avais associée au poème de Prévert et comment j'en étais venu à te surnommer ainsi, mais bref : je t'embrasse avec affection une dernière fois, raton laveur, et j'affiche la photo qui te tenait tant à cœur :

Catherine, ton ami Jissé te fait dire qu'il ne t'oubliera pas.

Zeph ton grand amour félin...
T’attendait-il de l'autre côté du pont de l'arc-en-ciel?

Et Domino ton dalmatien en plus beau, mais pour si peu de temps...