Le fil de notre Catherine

Et princesse Minoushka que tu as confiée pour son bien à tes parents...

Je ne les connaissais pas, celles-là. Merci. Sur la première, on dirait, que la tête du chat se reflète un peu sur son corsage, côté gauche, regarde bien : on voit comme une oreille de chat. C'est chouette.

Pauvre Catherine... Quand je la vois, je me dis que je ne me suis pas assez occupé d'elle, qu'il aurait fallu faire plus encore.

p'tite lyonnaise a écrit:

C'est ça, les mecs : toujours à vouloir se faire remarquer. Pendant ce temps-là, les filles s'en foutent et dorment.

Bernard m'avais expliqué qu'il devait faire débloquer quelque chose dans le téléphone de Catherine pour récupérer les photos, idem dans son appareil photo à lui, je pense que les photos en viennent...

Quinine a écrit:

Pauvre Catherine... Quand je la vois, je me dis que je ne me suis pas assez occupé d'elle, qu'il aurait fallu faire plus encore.

Savais-tu?
Pouvais-tu?

Même les médecins n'ont rien vu malgré tous leurs examens...

Je ne dis pas physiquement, parce que je ne suis pas médecin, mais moralement, j'aurais dû (moi, en tout cas, je n'accuse personne d'autre) être plus attentif, peut-être. Peut-être qu'elle aurait mieux combattu la maladie si elle s'était sentie aidée moralement. Je n'en sais rien. Je ne me pose pas la question pour me flageller et avoir bonne conscience, hein, mais je me la pose quand même, même si j'ai toujours été patient quand elle avait ses sautes d'humeur, même si je ne l'ai jamais envoyée balader.
Pauvre, pauvre Catherine, c'est tout ce que je peux répéter.

Six mois...

Catherine, tu seras contente : je suis enfin allé dans les Landes, là où tu aurais voulu vivre. Je ne suis pas descendu jusqu'à Mimizan, non, mais je n'en étais pas loin. Tu avais raison : c'est très joli, par là-bas, tous ces pins, toute cette eau. J'ai pensé très fort à toi pendant mon séjour, et puis, je pense à toi chaque jour, même fugacement. Je t'embrasse, où que tu sois.
PS : L'Île a atteint son cinquième anniversaire et, inch la régie, elle ira de l'avant.

C'était ton anniversaire hier, Catherine. J'y ai pensé toute la semaine dernière et évidemment, le jour venu...
Je sais que, pas plus que moi, tu ne croyais au paradis des humains (mais bien à celui des chats) ; parfois, on aimerait qu'il y en ait un quand même, histoire que l'on puisse tous s'y retrouver un jour.
Je t'embrasse.

Triste anniversaire...

Bonjour, Catherine,
Le temps ne fait rien à l'affaire, comme chantait Brassens : tu me manques, et je suis sûr de ne pas être le seul à qui ton absence pèse terriblement.
Il y a un peu d'encens et une petite bougie qui brûlent en ce moment ; j'espère que l'odeur te parviendra un peu, en même temps que mes pensées.
Je t'embrasse, ma Catherine.

Je suis tombé presque par hasard sur ton fil, je ne devrais pas, j'ai plein de travail, mais évidemment, j'ai fait tout défiler, et c'est malin, parce que j'ai les yeux mouillés, maintenant. Tu es contente, hmm ?